Colis à grande vitesse - les infos de la quinzaine du 27/05/2025

1/ La dernière fois c’était en Espagne, cette fois-ci c’est en France : des colis en première classe pour une logistique grande vitesse. Exit les camions englués dans les bouchons : entre Lyon et Paris, Amazon embarque ses colis dans la soute d’un TGV, bien à l’abri derrière la locomotive. Résultat ? Moins d’émissions, plus de ponctualité, et une nouvelle définition du “train-train quotidien” pour la supply chain. À terme, plus de 500 000 paquets pourraient voyager ainsi chaque année. Un colis n’a jamais roulé aussi vite. 🚄

2/ Tarifs douaniers : stocker ou ne pas stocker, telle est la question. Face à l’épée de Damoclès des hausses tarifaires, les retailers jonglent entre prudence et précaution. Certains multiplient les achats anticipés, d’autres réservent de l’espace en entrepôt comme on réserve une table en haute saison. Car malgré ce regain d’importations, les stocks restent mesurés et pourraient s’écouler rapidement. Entre prudence face à l’incertitude économique et tactique d’anticipation, la supply chain joue les équilibristes. ⚖️

3/ Transition énergétique : les pros du transport veulent avancer, mais peinent à accélérer. Selon le baromètre 2025 du programme EVE, 8 entreprises sur 10 du secteur transport ont lancé des actions pour réduire leurs émissions carbone. Mais le manque de moyens, la complexité des règles et le contexte économique freinent monstrueusement leur élan. Ce dont elles ont besoin ? Des outils simples, des conseils concrets et plus de visibilité pour vraiment passer à l’action. 🌱

4/ Un amendement au projet de loi pour simplifier la vie économique crée la polémique. Il prévoit que tout entrepôt e-commerce de plus de 800 m², non lié à un commerce de détail, soit soumis à une autorisation d’exploitation commerciale. Les organisations du secteur (logistique, commerce, distribution) dénoncent une mesure qui freinerait les projets logistiques et irait à l’encontre des objectifs de simplification, de compétitivité et de réindustrialisation affichés par le gouvernement. 📦

5/ Relais Colis affirme son choix pour une logistique humaine avec Webrelais, une plateforme destinée à ses 9 000 commerces relais. Cette vitrine personnalisable permet aux commerçants de promouvoir leurs offres et de gérer plus facilement leurs colis. Ivan Stempezynski, directeur général, souligne que contrairement à certains concurrents qui automatisent leur réseau, Relais Colis mise sur l’engagement et la proximité de ses partenaires. 🏪

Bonus :  Les coulisses de la logistique, entre défis sérieux et anecdotes légères. Malgré les avancées technologiques, la flexibilité et la réactivité restent essentielles pour assurer la continuité des flux. Un regard léger mais réaliste sur les réalités du secteur. 👀